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Compte rendu du Conseil des ministres du 8 novembre 2017  08/11/2017

Budget général de la Polynésie française pour l'exercice 2018

Le gouvernement s'inscrit résolument dans la poursuite des efforts de relance économique de la Polynésie française au travers du projet de budget 2018 s'articulant autour de trois grands axes :
- poursuivre les actions de relance de la commande publique pour stimuler l'activité économique,
- accompagner les entreprises et les ménages dans leurs investissements,
- et accélérer la création d’emplois durables.
- Par ailleurs, les fruits de la croissance doivent permettre l’accompagnement de la réforme de la PSG.
Le Conseil des ministres a validé le projet de budget général de la Polynésie française pour l'exercice 2018, qui sera soumis à l'Assemblée de la Polynésie française.
Ce projet présente des ressources en fonctionnement à hauteur de 139,690 milliards Fcfp et en investissement à hauteur de 47,044 milliards Fcfp, soit un total général de 186,734 milliards Fcfp contre 175,179 milliards Fcfp au budget primitif 2017.
Le gouvernement poursuit sa maîtrise des dépenses publiques. Les charges de fonctionnement courant et de personnel sont contenues aux enveloppes de 2017.
La meilleure santé économique du Pays permet, tout en maintenant le pacte de stabilité fiscale, de consacrer les ressources supplémentaires prioritairement en soutien à l'activité et à l'emploi.
Le Pays est, ainsi, en mesure d'augmenter sa participation aux régimes sociaux dans le cadre de la préparation de la réforme de la protection sociale généralisée et de renforcer les moyens destinés aux aides sectorielles et à l'emploi.
En investissement, les crédits de paiements ouverts augmentent de 6 %, le Pays disposant d'un niveau d'autofinancement en progression de 7% , combiné à un niveau d'emprunt qui permet au Pays de maintenir sa politique de désendettement.


Subventions de fonctionnement aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux fédérations

Le Conseil des ministres a examiné 11 dossiers de subventions aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux fédérations pour un montant global de 16 105 000 Fcfp.

Les subventions attribuées sont les suivantes :
1. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2016 :

o La Fédération de Motocyclisme de Polynésie française pour un montant de 1 035 000 Fcfp;
o La Fédération Tahitienne de Badminton pour un montant de 2 645 000 Fcfp.

2. Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 :

- Association de jeunesse :
o « Arii Heiva Rau - Francas » pour un montant de 4 900 000 Fcfp;

- Associations sportives :
o « District de Basket-ball de Nuku Hiva » pour un montant de 296 000 Fcfp;
o « Hamuta Bload Bowl Stars » pour un montant de 200 000 Fcfp;
o « Te Mehani Ura » pour un montant de 356 000 Fcfp;
o « District de Football de Tatakoto » pour un montant de 178 000 Fcfp;

3. Subvention de fonctionnement en faveur de :

o L’association « Te Tama Ti’a Hou – Union Polynésienne pour la Jeunesse pour :
- pour l’organisation de la seconde édition du camp « chantiers » pour l’exercice 2017, pour un montant de 2 000 000 Fcfp;
- pour l’organisation de la Journée Internationale de la Jeunesse en Novembre 2017, pour un montant de 1 000 000 Fcfp;
- pour l’organisation de la 12ème édition du Upa Nui, pour un montant de 3 000 000 Fcfp;

o la Fédération Tahitienne de Sports Subaquatiques de Compétition pour la participation au Tournoi du Pacifique de Guam, pour un montant de 495 000 Fcfp.


Création d’un compte d’affectation spéciale dénommé « Fonds de prévention sanitaire et sociale » et budgets des comptes spéciaux pour l’exercice 2018

Le Conseil des ministres a pris acte du projet de budget 2018 relatif aux comptes spéciaux de la Polynésie française et le projet de création du fonds de prévention sanitaire et social, qui seront soumis à l'Assemblée de la Polynésie française.

Pour 2018, le gouvernement projette la création d'un compte spécial destiné à financer la politique de prévention et de promotion de la santé en priorisant les efforts sur la lutte contre le surpoids et l’obésité, la lutte contre les addictions, les maladies émergentes ou ré-émergentes et toutes maladies associées impactant fortement les dépenses de santé.
Les moyens budgétaires correspondants permettront de la mise en oeuvre du schéma de prévention et de santé, adossé par ailleurs aux synergies intersectorielles et une coordination efficace. Les résultats sont attendus à long terme (horizon 25 ans) et devraient agir favorablement sur les dépenses de santé.
Dans le cadre du budget 2018 pour les comptes spéciaux, les allocations budgétaires en recettes et dépenses ont été proposées pour chacun des comptes qui sont désormais au nombre de 8 avec la création nouvelle du fonds de prévention sanitaire et sociale.


Modification de la composition du comité de pilotage « Le Village Tahitien – The Tahitian Village »

Le projet d’arrêté examiné portait sur sur la modification de l’arrêté du Conseil des ministres du 18 octobre dernier portant création du comité de pilotage « Le Village Tahitien – The Tahitian Village ». Il intègre dans la composition du comité de pilotage la ministre du Travail, de la formation professionnelle et de l’éducation dans la composition du comité de pilotage.


Partenariat entre l’UPF et le Pays pour une perliculture durable

En Polynésie française, la gestion des déchets constitue un défi majeur dans le cadre d’une démarche de perliculture durable. Les perliculteurs sont à la recherche de solutions pour une meilleure gestion des déchets à base des matériaux existants mais surtout pour l’usage d’alternatives autres que le tout plastique.

Des études prospectives menées dès 2013 par le Pays sur certains atolls, notamment collecteurs, pour tenter d’évaluer les déchets perlicoles immergés dans le domaine public maritime, hors concessions maritimes octroyées aux perliculteurs, confirment l’urgence de la mise en place d’un plan de gestion éco-responsable de ces déchets perlicoles et de la nécessité de rechercher des solutions alternatives telles que les matériaux biodégradables.

C’est dans ce contexte que le projet de partenariat, entre l’Université de la Polynésie française (UPF) et le Pays au travers de la Direction des ressources marines et minières (DRMM), propose d’apporter des éléments concrets de connaissance à la fois sur la caractérisation des différents types de déchets produits et sur l’identification de voies d’évolution de la filière vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement en utilisant des biomatériaux.

Ce projet vise à apporter aux acteurs de la filière une vision claire de la nature et des volumes de déchets produits par cette activité. Il s’agira de tester de nouveaux matériaux ou des matériaux ré-utilisables notamment pour le collectage, plus respectueux de l’environnement, afin de faire évoluer les productions vers une démarche éco-responsable potentiellement valorisable par des certifications de bonnes pratiques.

Le ministre en charge du Développement des ressources primaires soutient le financement de ce projet de convention de coopération entre l’Université de la Polynésie française (UPF) et la Polynésie française (DRMM), pour un montant de 31 293 940 Fcfp, qui s’étalera sur une période de 3 ans, et qui sera soumis prochainement à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française.


3ème édition du salon de la gastronomie des Outre-mer et de la Francophonie

Pour la 3ème édition du Salon de la gastronomie des outre-mer et de la francophonie, qui se tiendra du 2 au 4 février 2018 au Palais des expositions à Paris, la Polynésie française sera l’invitée d’honneur de Babette de Rozières, organisatrice de l’événement.

L’an passé, la Délégation de la Polynésie française a représenté dignement les couleurs du Fenua, en valorisant le « uru ». Des dégustations de mets, présentés dans des verrines, ou encore des gâteaux à base de farine de « uru » ont émoustillé les papilles des visiteurs, et ce notamment avec le Chef Teheiura.
Le stand polynésien a aussi été la « terre d’accueil » des produits de la Brasserie de Tahiti, du Vin de Tahiti du domaine Auroy et du livre de recettes « Saveurs polynésiennes à quatre mains » de Jean-Pierre et Taina Desperiers.
Le ministère du Tourisme et le Tahiti Tourisme, partenaires dans l’organisation de ce salon, encouragent le développement de ce type d’événement qui répond parfaitement aux attentes du point d’action «Créer une signature de la gastronomique polynésienne» de la stratégie Touristique de la Polynésie française 2015-2020 et de sa dernière campagne de communication « The Islands of Tahiti, Embraced by Mana ».
En effet, le tourisme est ainsi la locomotive promotionnelle et commerciale des autres filières ou secteurs polynésiens. Les hébergements et la restauration doivent promouvoir la gastronomie, les produits polynésiens à valeur ajoutée (vanille, monoï, perles) mais aussi les produits agricoles locaux. Cela ne pourra se faire qu’en parfaite cohérence avec le renforcement des chaînes de valeur de ces productions menées par ailleurs.
En soutien avec la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire qui coordonne la mise en place du village polynésien et la collaboration de la Délégation de la Polynésie française, c’est un budget conséquent qui y sera alloué.
Au tableau du budget prévisionnel, la Chambre prévoit de créer une nouvelle identité au stand institutionnel par la réalisation de modules, qui pourront être ré-exploités pour d’autres événements organisés par le Pays en France. Occupant un espace de 150m², aménagé en îlots, d’une réserve centrale et d’un salon d’honneur, le cœur du village polynésien battra au rythme des artistes de danse et musique tahitiennes, mais aussi des ustensiles de cuisine de nos chefs.
Au menu, notre incontournable épice, la vanille, produit du terroir d’exception, l’or noir de Tahiti, prisée pour son goût, ses arômes prendra place dans ce salon gastronomique. Celle-ci sera représentée par l’établissement vanille de Tahiti.
Deux autres produits atypiques de notre fenua seront présentés, tels que le rhum obtenu à partir d’une variété de canne à sucre ancestrale et une liqueur d’orange locale cueillie sur le plateau de Tamanu à Punaauia.
En effet, ce salon « Sagasdom » étant le carrefour de la gastronomie des outre-mer, de nombreuses animations culinaires sont prévues au programme, avec le retour de notre ambassadeur polynésien et chef cuisinier Teheiura Teahui et certainement les intervenants qui se sont distingués à la foire agricole et qui feront le déplacement pour l’occasion. Les produits locaux, gorgés du soleil de nos îles, seront mis à l’honneur durant ces 3 jours.
Le stand baptisé « Tahiti et ses richesses » disposera ainsi de tous les atouts pour une invitation au voyage et à la découverte de notre destination et de ses saveurs.
Ce salon ouvre également la voie aux professionnels vers des débouchés novateurs à l’exportation afin d’explorer de nouveaux créneaux de distribution, notamment dans la transformation des produits du terroir. La compagnie agricole polynésienne fera son entrée au-delà de nos eaux, pour partager ses espoirs en l’agro-transformation et les produits développés dans son laboratoire situé à Raiatea.
Enfin, cette opération revêt un rôle majeur pour la promotion et la valorisation de nos ressources propres et participe de ce fait à marquer une plus grande présence de l’agriculture au cœur de la Polynésie française. L’occasion pour l’agriculture polynésienne d’être actrice du rayonnement de la diversité et la richesse de la France, en exportant ses activités et ses produits.

Assemblée générale de l’association aérienne des compagnies aériennes du Pacifique Sud les 8 et 9 novembre
La réunion de l’Association of South Pacific Airlines (ASPA) se tient à Tahiti les 8 et 9 novembre.
L’ASPA regroupe les compagnies aériennes des îles du Pacifique Sud et a pour mission de promouvoir la coopération au sein des compagnies membres pour le développement de l’aviation commerciale dans le Pacifique Sud.
Au-delà des compagnies aériennes membres, de nombreux partenaires du transport aérien (avionneurs, motoristes, fournisseurs divers, aéroports, assureurs, sociétés de leasing) sont membres associés et peuvent ainsi participer aux réunions et rencontrer l’ensemble des compagnies lors des deux réunions annuelles qu’organise l’ASPA.
Ainsi, lors de la dernière réunion qui s’est tenue à Auckland en mai, plus de 120 participants étaient présents. A l’initiative d’Air Tahiti et d’Air Tahiti Nui, membres de l’ASPA, la réunion se tient cette fois à Tahiti et près de 100 participants sont attendus.
Le thème général retenu par l’ASPA pour cette réunion est « Aviation and the environment & Cyber security », avec donc notamment les thèmes de l’environnement et de la cyber sécurité.

Séminaire du Pacific Economic Cooperation Council (PECC) à Tahiti les 20 et 21 novembre

Le Conseil de coopération économique du Pacifique (PECC, Pacific Economic Cooperation Council, en Anglais) est une association internationale fondée en 1980. Tahiti s’apprête à accueillir, dans quelques jours, un de leurs séminaires, consacré cette fois-ci au tourisme durable. Il y a deux ans déjà, la Polynésie française avait accueilli une rencontre similaire sur le thème du transport maritime.
Composé de 25 pays riverains et insulaires du Pacifique, le PECC accueille les territoires insulaires français du Pacifique en tant que membres associés. Cette organisation non gouvernementale qui regroupe tous les pays du Pacifique, de taille et de situation très variables, de la Nouvelle-Zélande à la Chine, permet de bénéficier d’un forum de concertation permanent réunissant, à haut niveau, universitaires, chefs d'entreprises, représentants des administrations et autorités publiques, de manière à améliorer la compréhension régionale et internationale et à favoriser les échanges dans le bassin Pacifique. Depuis peu, il s’agit pour les membres du PECC de proposer des politiques régionales avec l’objectif de contribuer à un développement économique stable de la région et à faire face aux défis majeurs qu’elle concentre sur la scène internationale.
Le secrétariat international de l’organisation, installé à Singapour, coordonne l'ensemble des actions des comités nationaux. C’est dans le cadre de la réflexion qu’a entrepris le PECC sur les conditions du développement durable, que le Comité français a été mandaté par l’Assemblée Générale de l’organisation, en raison de l’expérience européenne en ce domaine, pour conduire une série de trois séminaires sur le thème de l’économie circulaire comme facteur de croissance économique.
Trois séminaires distincts ont été consacrés à cette réflexion. D’abord celui des ressources naturelles (minières, forestières et en hydrocarbures), qui s’est déroulé à Bozeman, Montana, aux Etats-Unis, du 20 au 24 septembre dernier. Le dernier séminaire sur la croissance économique durable et responsable des villes, il se tiendra à Singapour en 2018. Et la Polynésie française accueillera donc, à Papeete, les 20 et 21 novembre prochains, le séminaire central sur le tourisme durable et responsable.
Le séminaire du PECC débutera, lundi 20 novembre, à la Présidence. Lors de la séance d’ouverture, Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce et ancien Commissaire Européen, devrait notamment s’exprimer sur les conclusions de la dernière convention de l’organisation mondiale du tourisme, à laquelle il a participé. Plusieurs intervenants internationaux renommés sont invités à prendre la parole, venant pour l’occasion de Taiwan, de Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis, du Chili, de Papouasie Nouvelle-Guinée, de Fidji, de Nouvelle-Calédonie et bien entendu de Polynésie française.
Le Pays, via le ministère du Tourisme, soutient l'organisation et le déroulement de cet événement, où les échanges, et le réseau qu'il mobilise, peuvent permettre de cerner plus précisément les opportunités et les contraintes liées aux différentes initiatives régionales du développement touristique durable et ainsi renforcer les initiatives de la Polynésie en ce sens.


Ajustement des peines encourues pour certaines infractions graves à la circulation routière


Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi du Pays qui sera prochainement soumis à l’Assemblée de la Polynésie française, visant à ajuster certaines peines d’amende et d’emprisonnement relatives à plusieurs infractions graves en matière de circulation routière.

Premièrement, le code de la route polynésien doit s’adapter aux orientations de l’Etat en matière de sécurité intérieure, qui a durci les sanctions des délits de refus de s’arrêter à un barrage routier ou de subir un contrôle sur le véhicule et ses occupants. Cette réforme fait suite aux attaques à la « voiture-bélier » qui se sont récemment multipliées à travers le monde.

Deuxièmement, ce projet instaure un mécanisme de suspension, voire d’annulation de la « capacité de conduire » en cas d’infraction grave au code de la route, comme cela existe pour le permis de conduire. Pour mémoire, la capacité de conduire a été créée en 2016, pour permettre aux habitants des îles peu denses et faiblement urbanisées de conduire au terme d’un examen simplifié, mais avec un minimum de formation. La menace d’un retrait de ce titre de conduite vise à faire prendre conscience de sa valeur à ses détenteurs.

Troisièmement, ce projet renforce les sanctions encourues par les conducteurs en cas de non-respect d’une décision affectant la validité de leur titre de conduite. Ainsi, le fait de refuser de restituer son titre de conduite, de continuer à conduire, ou bien encore d’obtenir ou de tenter d’obtenir un titre de façon frauduleuse, suite à une décision de restriction de son droit de conduire, exposera le délinquant à une peine pouvant atteindre 500 000 Fcfp et 2 ans d’emprisonnement (contre 280 000 Fcfp et 2 mois actuellement).

Les services du Pays et de la justice espèrent ainsi lutter plus efficacement contre les comportements à risques, grâce à une sévérité plus exemplaire. La très grande majorité des mesures d’invalidation du permis de conduire prononcées en Polynésie française concernent toujours la conduite sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants.


Subvention de fonctionnement pour le collège de Tahaa

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement au collège de Tahaa pour le financement de la mise en conformité électrique de l’établissement. En effet, à la suite d’un contrôle de sécurité, des travaux de remise aux normes de certains bâtiments se sont avérés nécessaires pour assurer la protection des élèves, du personnel, du public et du matériel de cet établissement. Le montant global de la subvention attribuée pour cette opération financière est de 3 509 780 Fcfp.


Subventions de fonctionnement en faveur du collège de Hao, du Lycée Tuianu Le Gayic et du Lycée La Mennais

Le Conseil des ministres a attribué des subventions à quatre établissements scolaires de Tahiti et de Hao pour financer les opérations suivantes :

Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en Fcfp
Collège de Hao Ouverture de sections de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) 452 889
Collège de Hao Mise en place d’une surveillance de baignade en milieu lagonaire 266 700
Lycée Tuianu Le Gayic Mise en place d’une surveillance de baignade en milieu lagonaire 68 580
Lycée La Mennais Matière d’œuvre d’examens 196 525

L’ensemble des subventions accordées à ces quatre établissements scolaires représente un montant global de 984 694 Fcfp.


Gestion locative des logements étudiants de l’immeuble Van Bastolaer

Les travaux de la réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer en logements étudiants arrivent à leur terme. Les logements devraient être livrés fin décembre 2017. La DGEE a été missionnée pour le suivi de l’opération, mais n’a pas vocation à gérer ce type d’établissement.

Sur proposition de la ministre en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur, le Conseil des ministres a décidé de confier de la gestion l’établissement à l’Institut de la jeunesse et sports de Polynésie française (IJSPF) qui gère les logements d’étudiants appartenant au Pays.


Centre Culturel de la Polynésie française – Pôle Culturel Paofai

Le Gouvernement souhaite développer un Centre culturel pour la Polynésie française. Un souhait énoncé depuis 1994 qui n’a jusqu’à présent pas abouti. Une nouvelle impulsion a été donnée à ce projet avec pour objectif de lancer la construction d’une première tranche fonctionnelle du projet au début de l’année 2018 en centre-ville de Papeete.
Le pôle culturel Paofai regroupera comme principales entités :
• Une médiathèque qui disposera des espaces suivants :
- un espace périodiques/presse/actualités
- des espaces de consultation adultes, adolescents, jeunesse, enfance
- des espaces « multimédia »
- un espace son et image
- un espace dédié au Fonds précieux, des espaces de travail et de recherche
- une ludothèque
- des ateliers socioculturels
• Un centre d’art contemporain qui disposera des espaces suivants :
- un espace de reconnaissance des trésors vivants (documents sonores ou audiovisuels témoignant de la vie et d’œuvre d’artistes de renom)
- une salle dédiée à la valorisation des artistes contemporains
- une salle d’expositions permanentes
- une salle d’expositions temporaires
- un espace disposant des conditions muséales
- un espace extérieur d’exposition
• Des espaces mutualisés entre médiathèque et centre d’art contemporain :
- l’auditorium
- le hall d’accueil avec ses boutiques éphémères
- le Café numérique
- les locaux techniques et logistiques
L’ensemble des locaux du pôle culturel Paofai, totalise une surface utile de 3 760 m2 et une surface de plancher de 4 500 m2.

Un concours d’architecte a été initié le 14 octobre 2016. Les 3 candidatures sélectionnées ont remis leur esquisse en avril 2017. Le jury du concours s’est déroulé le 23 mai dernier et, après l’audition des trois candidats, a été sélectionnée à l’unanimité l’esquisse du groupement 05 - Parc architecture (mandataire) – A maramarama - Polynésie ingénierie – Néonergie –Bureau Michel Forgue et Peutz et associés – Fréderic Casanova.

Les travaux préparatoires pourraient démarrer dans neuf mois et les travaux de construction du centre culturel dans quinze mois. Sur proposition du ministre en charge de la Culture et conformément au code des marchés publics passés au nom de la Polynésie française et de ses établissements publics, le Conseil des ministres a pris un arrêté attribuant le marché de maîtrise d’œuvre relatif à la réalisation et à l’aménagement du Centre culturel de Polynésie française - Pôle Paofai, au groupement ci-dessus mentionné.


Déplacement du ministre de la Culture, de l’environnement et de l’énergie à Paris

Le ministre de la Culture, de l’environnement et de l’énergie, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a présenté le bilan détaillé de son déplacement à Paris, du 25 au 31 octobre dernier.
Durant ce déplacement au programme très chargé, le ministre a rencontré la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Il a pu acter, avec le Président de la CRE, Jean-François Carenco, le principe d’une convention bipartite sur quatre ans, incluant une mission complète d’audit du secteur de l’énergie par la CRE tous les deux ans. Cette convention devrait être signée courant février 2018.
De plus il a été convenu que le gouvernement du Pays pourrait consulter la CRE de façon plus régulière sur des sujets précis. Le ministre a également rencontré le cabinet d’avocats Seban et signer une convention avec ce cabinet d’avocats spécialisé dans les contrats de concessions.
Une réunion de travail avec des représentants du ministère de la Transition écologique et solidaire s’est ensuite tenue afin de présenter l’avancement du dossier d’inscription au patrimoine mondial des îles Marquises et recueillir les recommandations du ministère de la transition écologique et solidaire sur la base des premiers travaux réalisés par les équipes polynésiennes.
Le projet d’inscription sera examiné lors d’une réunion du Comité des biens français qui se tiendra le 10 avril 2018 à Paris.
Le ministre a ensuite rencontré la Direction du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication à propos du dossier d’inscription du ‘Ori Tahiti à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel qui était prévue lors de sa session du 26 octobre 2017.
Pour rappel, la candidature du ‘Ori Tahiti a été confirmée par la Polynésie française pour l’inscription à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel en juillet 2017.
C’est à l’unanimité que le dossier a été accepté par le comité national qui a également adressé ses compliments sur la qualité du dossier et sur le travail réalisé. Cependant, la France disposant déjà d’une liste de biens immatériels ayant le potentiel pour être présentés, la Polynésie française devra donc mettre toutes les chances de son côté en visant l’excellence, car il est évident que le choix du ministère national de la culture se portera sur le dossier le plus apte à séduire le comité mondial de l’UNESCO.
A l’initiative de Wallès Kotra, Directeur de Réseau Outre Mer 1ère et France Ö, une visite de l’exposition Gauguin a été proposée au ministre de la Culture, à la députée Nicole Sanquer et aux deux sénateurs Nuihau Laurey et Lana Tetuanui.
La délégation conduite par le ministre a été unanimement impressionnée par cette visite, par les matériaux utilisés, le bois sculpté et peint, par les couleurs vives qui jaillissent : une occasion unique de pénétrer dans l'univers intime de l'artiste.
TNTV – Orange
Le 1er août 2017, la chaîne du Pays TNTV a été diffusée pour la première fois en métropole sur la box de l’opérateur Free, qui totalise 6,2 millions de foyers, avec une grille de programmes exclusivement locale.
La direction du leader Orange, avec 12,1 millions de foyers, a convié le ministre dans ses locaux en vue d’officialiser un partenariat à la date du 30 octobre. Après divers échanges sur les opportunités respectives des deux parties, la collaboration a été actée avec un déploiement immédiat, marqué par la diffusion en direct de la course Hawaiki Nui Vaa. D’autres opérateurs ont aussi manifesté leur intérêt, et à l‘avenir TNTV pourrait être diffusée gratuitement dans tous les foyers métropolitains et dans les départements d’outre-mer.
Le positionnement sur les box est une formidable opportunité pour TNTV, mais surtout pour la Polynésie. Les possibilités d’étendre ce schéma dans d’autres pays stratégiques peuvent être envisagées. La Californie, le Canada, la Chine, et nos voisins de l’Océanie sont des cibles qu’il convient d’approcher.
Une délégation conduite par le ministre a rencontré, à Paris, lundi 30 octobre, Dominique Mirada et Florence Guery, de la Caisse des Dépôts, assisté du Directeur général de RTE international, Nicolas Breham. Les parties prenantes ont convenu d’une feuille de route des négociations à mener dans les meilleurs délais. Un échéancier ambitieux est à programmer avec notamment la formalisation rapide des points d’accord.
Enfin, le ministre a été invité par Nicolas Hulot, à la 1ère réunion plénière du Comité national de la biodiversité, instance d’information, d’échanges et de consultation sur les questions stratégiques liées à la biodiversité, qui s’est tenue le mardi 31 octobre à l’auditorium du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le ministre en charge de l’environnement en est désormais membre titulaire pour une durée de 5 ans en qualité de représentant de la Polynésie française. Les actions de la Polynésie française pour l’environnement et la transition énergétique ont été à maintes reprises présentées comme exemplaires lors des débats.
Dans son intervention, le ministre du gouvernement de la Polynésie française a rappelé l’importance de conjuguer culture, environnement et éducation et s’est réjoui que le projet « d’aire marine éducative » né en Polynésie française suscite autant d’intérêt en métropole. En Polynésie, ce concept s’étendra à d’autres espaces remarquables terrestres et fluviaux.
Malgré tout, il a fait part de son regret que le Pacifique ait été un peu oublié par les responsables nationaux jusqu’à présent. Il a renouvelé son inquiétude sur le risque que les atolls de Polynésie française soient potentiellement les premiers impactés par le changement climatique et a fait part de son désarroi suite à l’annonce faite par la ministre des Outre-Mer de la suppression du Fonds vert.
En réponse, Nicolas Hulot a reconnu une certaine forme d’injustice quant à la méconnaissance de la France des territoires ultra-marins du Pacifique. Monsieur Hulot a déclaré qu’il espérait trouver le temps pour venir en Polynésie française en 2018.


Attribution de subventions à des associations culturelles

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention à six associations culturelles. Les subventions de fonctionnement attribuées sont les suivantes :

-638 400 Fcfp en faveur de l’association « Tupurai », dans le cadre du financement d’un déplacement culturel sur l’île de Ra’ivāvae, dans l’archipel des Australes, du 1er au 15 novembre.
-4 000 000 Fcfp pour l’association « Des éditeurs de Tahiti et des Îles », présidée par Christian Robert, pour l’organisation du « Salon du livre » à Tahiti et sa participation aux divers « Salons du livre» en Polynésie et en France
-2 000 000 Fcfp en faveur de l’association « Musique en Polynésie», présidée par Jean-Louis Larrey, pour le financement du programme intitulé « Musique et Jeunesse ».
-1 000 000 Fcfp pour l’association « Comité du tourisme de Rangiroa » pour l’organisation de l’évènement Farerei Haga 2017.
-500 000 Fcfp en faveur de l’association « Tamarii Heiva no Narai », pour le financement d’un déplacement culturel sur l’île de Rurutū, dans l’archipel des Australes, prévu du 10 au 17 décembre prochains.
-Subvention d’un montant de 750 000 Fcfp, en faveur de l’association « Havai’i nui », pour l’organisation de l’accueil des pirogues Hōkūle’a et Hikinalia à Taputapuātea.